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OUESSANT

Signale par Jean-Paul Nadeau ( A.G.A.A.S.M. section "Minerve" )

JOURNAL VSD  www.vsd.fr du 31 mai 2001 au 06 juin 2001

 

   "Ouessant"   OUESSANT.JPG (86085 octets)
L'ultime plongée du sous-marin français?
La marine nationale nous a ouvert les sas secrets du dernier sous-marin d'attaque classique. Désormais, tous nos submersibles sont "nucléaires". Cinq jours dans les entrailles d'un montre des mers où cohabitent soixante marins sur le qui-vive.

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Bonjour à tous,
 
Voici deux articles parus dans le Télégramme de Brest du 14 Juillet 2001.
Bon 14 Juillet.
 
Cordialement.
 
Jean-Paul Nadeau
 

 

Un tronçon de sous-marin pour garder DCN Brest à flots

C'est une première pour l'arsenal de Brest : DCN et ses sous-traitants construiront à partir de la mi-2002 la tranche avant d'un sous-marin nucléaire. Le ministre de la Défense l'a confirmé dans un courrier au député Tino Kerdraon. Une compensation pour le retard pris par le dossier des deux NTCD.

 

 

                                                                     (Ph. Marine nationale )

Face à la baisse d'activité de l'arsenal de Brest, le ministre de la Défense a demandé au patron de DCN de trouver des compensattions. Brest se voit ainsi attribuer la construction de l'avant du quatrième SNLE-NG construit à Cherbourg, du même type que le « Téméraire ». En attendant d'entamer la construction du premier NTCD en 2001, la Marine nationale avait soutenu le plan de charge de DCN-Brest en faisant remonter plusieurs bâtiments, basés ailleurs qu'à Brest, pour leur entretien. Mais le contrat des NTCD a pris huit mois de retard et l'Iper (indisponibilité périodique pour entretien et réparation) du « Triomphant », six (elle ne débutera qu'au printemps prochain)... Résultat : il a fallu trouver de nouvelles solutions de compensation. C'est le ministre Alain Richard qui a pris le dossier à bras le corps et annoncé lui-même la décision prise en accord avec Jean-Marie Poimbœuf, directeur de DCN : « Dans le cadre de la solidarité entre les établissements de DCN, outre des tâches susceptibles d'être confiées au sein d'autres établissements à des personnels brestois - une centaine d'entre eux travaille actuellement à Cherbourg -, DCN-Brest se verra confier la réalisation de la partie avant du quatrième sous-marin nucléaire lanceur d'engins de nouvelle génération (NDLR : « Le Terrible ») et de deux anneaux de frégates « Delta », représentant au total 500.000 heures, dont 200.000 d'ici à la mi-2002 ». Surprise de taille La surprise est de taille à l'arsenal de Brest qui n'a jamais eu à construire de morceau significatif de sous-marin, domaine réservé jusque-là à l'établissement de Cherbourg. Un arsenal qui, il est vrai, ne manque pas de travail entre la construction du quatrième SNLE et les programmes « Scorpène » et « Agosta » pour l'export. La construction de la partie avant du « Terrible » à Brest représentera 300.000 heures de travail, soit un chantier de plus d'une année. La construction des deux anneaux de frégate « Delta », sous pilotage DCN-Lorient, débutera dès septembre prochain à Brest. L'établissement poursuivra ensuite, et en parallèle à la construction des deux NTCD et au grand carénage du « Triomphant », sur la réalisation d'anneaux de frégates « Horizon » pour la Marine nationale. « En 2003-2004, l'arsenal de Brest aura une très forte activité, comparable à la période du « Charles de Gaulle » et du « Siroco », prévoit déjà Tino Kerdraon, membre de la commission de la Défense à l'Assemblée nationale et très impliqué dans le dossier de la construction navale militaire brestoise. En 2003, après une baisse des effectifs liée notamment aux nouvelles mesures sur l'amiante, DCN-Brest embauchera de façon importante pour retrouver le niveau actuel (environ 4.000 salariés) dans les compétences qu'elle a perdues : je pense aux commerciaux, aux juristes ou encore aux acheteurs ». Après une période troublée par la chute brutale du plan de charge liée au départ du « Charles de Gaulle », à l'absence de nouvelle construction neuve et au retard pris par les NTCD, l'horizon s'éclaircit d'un coup au-dessus de l'arsenal de Brest.

Fabien Roux

 


 

 

Il n'y a plus de sous-marin diesel dans la marine française

               

Le sous-marin diesel-électrique Ouessant, commandé par le CC Philippe Laurent, a été désarmé hier. BREST. Il était le dernier sous-marin classique en activité en France. Avec le retrait du Ouessant, submersible à propulsion diesel-électrique, une page de l'histoire de la marine de guerre se tourne. La sous-marinade tricolore passe au tout nucléaire. L'intérêt des sous-marins diesel-électrique était les opérations spéciales comme le largage de plongeurs ou l'entraînement des équipages à l'évacuation d'urgence à l'aide de combinaisons étanches (ESCAPEX). Avec le retrait du Ouessant, ce genre d'opération ne sera plus possible. Il faudra se contenter de la simulation et faire appel aux DSRV américains, ces mini sous-marins de sauvetage. La Turquie ou la Malaisie ? Le Ouessant a donc rejoint, hier, le La Praya et le Bévéziers, désarmés, dans l'alvéole C de la base sous-marine dans l'arsenal. Les trois bâtiments seront gardiennés le temps que DCN International trouve un acheteur. On parle de la marine turque qui vient d'acquérir six avisos d'occasion après le rachat de cinq chasseurs de mines et d'un remorqueur de haute mer. On attend aussi la réponse de la Malaisie, a qui l'équipage du La Praya avait rendu visite lors de la dernière campagne du bâtiment. Cette marine d'Asie du sud-est avait, à l'époque, manifesté un fort intérêt pour le La Praya et le Ouessant. L'acheteur devra être trouvé au plus vite car ils ne pourront rester en bon état plus d'un an ou deux, en raison de l'humidité et de la corrosion. L'Agosta, premier de cette série de quatre bâtiments, désarmé le 28 février, n'est plus vendable, si ce n'est pour les pièces détachées. Les sous-marins Agosta avaient hérité d'une conception du début des années 70. Cette génération rompait avec la précédente par son profil ovalisé présentant un minimum de résistance à l'avancement en plongée, sa carène extérieure enveloppant complètement la coque épaisse et incorporant une coque réduite. Ces submersibles ne seront pas remplacés par la marine française qui a pris le parti du tout nucléaire avec la nouvelle génération des Barracuda qui succéderont aux six SNA basés à Toulon. Des bâtiments que l'état-major envisage de faire remonter sur Brest au fur et à mesure de leur remplacement. Le Ouessant, entré au service actif le 27 juillet 1978 et armé par un équipage de 7 officiers, 24 officiers mariniers et 23 quartiers-maîtres et matelots, a parcouru plus de 335.000 nautiques, soit l'équivalent de seize fois le tour de la Terre.

Fabien Roux