PAGE DE JOURNET PATRICK PM (R) EX CHEF DU CHENIL ANNÉE 1976 BAN ASPRETTO

 

 

LE CHENIL

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LA VIE SUR BASE

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Clem. « J’ai tenu la barre à ses débuts en mer »
En 1959, le porte-avions Clemenceau débutait ses essais au large de Brest avant sa mise en service deux ans plus tard. Gérard Le Picard, 72 ans, qui vit aujourd’hui à Binic (22), sur le littoral costarmoricain, en fut le bosco (maître de manœuvre) durant cette période. Retraité de la Marine nationale depuis 1979, il revient sur les six mois de sa vie à bord du Clem.
Gérard Le Picard est entré dans la Marine nationale en 1949. Avant d’atterrir sur le pont du Clem, il a fait l’Indochine, puis Madagascar. « La première fois que j’ai vu le Clemenceau, c’était à Brest. En juin 1959, je revenais de mission où j’étais embarqué sur la Grandière, un aviso colonial (bâtiment stationnaire en outre-mer), qui accompagnait la vieille Jeanne d’Arc. Mon bateau a été désarmé et tout l’équipage a été affecté sur le porte-avions qui devait démarrer ses essais en mer ».
Début de l’aventure, le 1 e r octobre 1959
C’est le 1 e r octobre 1959, avec la prise de commandement du navire, qu’il effectue, comme quartier-maître première classe, ses débuts en service actif sur le Clem. « J’étais à la barre et je faisais les manœuvres de pont, sous les ordres du commandant pour les départs, qui était à l’époque le commandant de vaisseau Lorrain, puis de l’officier de quart en mer. C’était une barre à roue démultipliée à laquelle il fallait ajouter deux barres de secours à l’arrière. Un tel engin n’était pas plus dur à manœuvrer qu’une voiture », se souvient, sans fanfaronner, l’ancien quartier-maître. La date exacte de sa première sortie en mer, notre homme ne s’en souvient plus très bien; « c’était à la fin 59 ou début 60, avance-t-il. Nous sommes partis au large de Brest pour des essais. Les catapultes avaient été mises au point par les Anglais, avant d’aller en mer. Je me souviens que c’est un Bréguet Atlantique (avion à hélices) qui fut le premier avion à apponter sur le Clem ».
L’Algérie plutôt que le Clemenceau
De sa vie à bord, Gérard Le Picard ne garde pas forcément que des bons souvenirs. « Il y avait environ 1.000 hommes d’équipage avant l’arrivée des flottilles de l’aéronavale; c’était une véritable usine sur l’eau avec une discipline très rigoureuse. Dans les coursives, il y avait des seaux tous les dix mètres pour ceux qui avaient le mal de mer. Alors, quand ils ont cherché des hommes pour partir en Algérie, je me suis porté volontaire ».
Ravitaillement au Cap Horn
L’aventure du quartier-maître sur le Clem se termine le 21 avril 1960. Au cours de sa carrière de marin, de ses deux tours du monde et de ses 22 ans de service en mer, le plus souvent sur des pétroliers ravitailleurs, il va pourtant le croiser au hasard des missions. En 1966, sur l’Isère, un ravitailleur, il le retrouve à Tahiti. « Cette année-là, nous l’avons suivi jusqu’au Cap Horn où nous l’avons ravitaillé. Lui rentrait sur Brest, quand nous repartions à Tahiti ». Il l’a ensuite vu à quai à Toulon, avant de prendre sa retraite en 1979, après une dernière affectation sur la base aéronavale d’Aspretto en Corse. Aujourd’hui, notre jeune quartier-maître a vieilli, mais moins que le Clem, désarmé en 1997. De la dernière aventure du porte-avions pour son désamiantage en Inde, puis son retour à Brest, il parle d’un beau gâchis. « Ça fait vraiment une drôle d’impression, surtout quand on l’a vu tout neuf », confie-t-il.

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TEMPETE A ASPRETTO

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L'AÉRONAVALE au temps de sa splendeur

 

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Escale de bâtiment Français

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