LES SÉMAPHORES EN CORSE

 

Moins connus que les unités navigantes ou que les grandes unités à terre, les sémaphores et leurs occupants, les guetteurs, constituent une composante importante de nos forces répartie le long de nos côtes.

 

 

LES SÉMAPHORES EN CORSE OU LES YEUX DE LA TERRE

 

 

                        

 

LES SÉMAPHORES EN CORSE

corse_semaphores.jpg (135952 octets)

Dès le début de la navigation et donc des risques d'invasion, la défense des côtes devient un souci des populations riveraines.

Des postes de guet permettaient de découvrir et de signaler l'approche des navires ennemis au moyen de fumées.

Sous l'ancien régime, l'organisation de la défense des côtes était assez anarchique; la signalisation par pavillons, en particulière à chaque région voire certains ports même, manquait pour le moins d'unité.

Ce n'est que sous la révolution qu'un système uniforme se dessine. La défense alors placée sous la direction de la Marine se constitue d'une ligne continue de vigies. Soixante six vigies furent construites dans notre région et remplacées progressivement à partir de 1807 par des sémaphores.

En date du 16 décembre 1810, cinq sémaphore Corse sont en activité. Ils sont équipés de matériel radar et visuel performant et armés par du personnel de la marine nationale.(Spécialités Guetteur Sémaphorique)

L'implantation des sémaphores en région de Corse est la suivante:

· La Parata       

· Cavallo

· Cap Corse

· Sagro

· La Chiappa

· Pertusato

Début 1987, Cavallo passera en sommeil et l'Île Rousse sera fermé, Alistro sera reconstruit puis remis en activités en 1986-1987.

Armes par du personnel de la Marine Nationale, relevant du Commandant de la Marine en Corse, les sémaphores, à l'aide des moyens techniques modernes dont ils disposent, ont un rôle prééminent dans l'organisation générale de défense et de surveillance des eaux côtières et du littoral.

En liaison permanente avec le Poste de Commandement du Secteur Maritime Côtier d'Aspretto et le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage Corse C.R.O.S.S installé également sur la base depuis 1985, Les sémaphores concourent aux missions de service public, de prévention et de sauvetage. 

Les sémaphores sont des établissements de la Marine Nationale implantés sur les points remarquables du littoral. Ils remplissent deux types de missions:

· Missions Militaires

Ils sont chargés:

- de la surveillance maritime, aérienne et terrestre du secteur qui leur est attribué.

- de la diffusion aux autorités concernées des informations recueillies ou de anomalies constatées.

- de la veille des liaisons côtières.

· Mission du service public

- de la sauvegarde de la vie humaine.

- de la surveillance de la navigation en vue de la prévention de pollutions marine accidentelles,

- de la participation au concours aux taches des autres administrations,

- des observations météorologiques.

 

 

 

 

 

                                                              

                              

 

                               

  

                                     

 

 

 

 

Photo Michel Luccioni

Pertusato et la Chiappa en veille permanente

Le Vice-Amiral d'Escadre Pierre-Xavier Collinet, préfet maritime de Toulon, a visité le sémaphore de Pertusato à Bonifacio. Il a fait le point sur les missions de surveillance en Méditerranée. Dans le cadre du plan "VIGIMER" le rôle des sémaphores se voit renforcé

.

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Perché sur les falaises de Bonifacio, le sémaphore de Pertusato est le plus méridional de France. Il veille 24 heures sur 24 et 365 jours par an sur la circulation maritime dans le détroit séparant la Corse de la Sardaigne. Un détroit qui est réputé pour être l'un des plus dangereux de Méditerranée. Pertusato fait partie du réseau des 19 sémaphores du littoral méditerranéen français qui a aussi pour mission la surveillance aérienne et terrestre.

Dans le cadre du plan "VIGIPIRATE" et de son pendant maritime "VIGIMER", l'importance des sémaphores se voit aujourd'hui renforcée. Au cours de cette visite en Corse le préfet maritime de Toulon a d'ailleurs annoncé que 14 sémaphores étaient maintenant en veille 24 heures/24, contre seulement 7 auparavant. Pour la Corse ces nouvelles dispositions concerneront Alistro et la Chiappa sur la côte orientale de l'ile. (1)

L'objectif est d'avoir l'œil sur tout ce qui se passe en mer et notamment de lutter contre les trafics illicites de migrants. Il a ainsi été demandé à tous les ports de signaler les mouvements de navire 72 heures à l'avance, ce qui permet un contrôle plus efficace sur les bâtiments qui n'auraient pas été signalés.

Des moyens pour le sous CROSS Corse

Au cours de sa conférence de presse, le vice amiral Collinet fait part de son souhait de renforcer la coopération Franco Italienne pour la surveillance du trafic maritime entre la Corse et la Sardaigne (voir par ailleurs). Il a ensuite évoqué les deux importantes réunions qui se sont tenues le matin même à Ajaccio avec le préfet de région Dominique Dubois et avec les services qui assurent l'action de l'Etat en mer (marine nationale, gendarmerie, douanes, affaires maritimes, police nationale, sécurité civile et SNSM).

Il a souligné qu'il y avait une parfaite convergence de vue entre tous ces services.

Le préfet maritime a aussi indiqué que la nouvelle loi sur la Corse ne changeait en rien l'organisation des services de l'Etat pour ce qui concerne les actions en mer.

Il a par contre annoncé des moyens supplémentaires en matériel et en personnel pour le sous CROSS Corse qui avait vu son activité réduite depuis 1999.

Pour conclure, il devait insister sur la surveillance des loisirs nautiques dans la bande des 300 mètres. Il faut savoir que depuis 1986 cette mission incombe désormais aux maires.

Il les engage vivement à baliser leurs plages et à organiser la surveillance des zones de baignades : "Au-delà de leur responsabilité civile, c'est aussi un atout pour le développement du tourisme en Corse".

Pierre CIABRINI.

Mardi 29 Janvier 2002

Dix-neuf sémaphores sont répartis sur le littoral méditerranéen, avec leurs missions de surveillances maritime, mais également aérienne et terrestre. Cette couverture méditerranéenne a été depuis l'année dernière renforcée, et la surveillance en Méditerranée reconnue comme un objectif de premier ordre. En un an, huit de ces sentinelles ont été réarmés en veille 24/24, portant le nombre de sémaphores en veille permanente à 14 sur le total de 19. D'ouest en est, Bear, Leucate, Sète, l'Espiguette, Couronne, Cepet, Porquerolles, Camarat, Garoupe, Ferrat, Sagro, Alistro, La Chiappa et Pertusato sont armés en permanence, Bec de l'Aigle, Dramont, La Parata, Ile Rousse et Cap Corse sont armés du lever au coucher du soleil. M.A.S.

 

 

Le sémaphore est un bâtiment qui appartient au corps de la Marine Nationale.
Il est situé au bord de la mer, à 63 m au-dessus du niveau de l'eau. Les militaires qui l'occupent sont appelés "guetteurs sémaphoriques". Leurs principaux rôles sont :
-Surveillance du trafic maritime .
-Transmission des messages (coordination des opérations de sauvetage en particulier en liaison avec le CROSS Corsen).
-Transmission de relevés météo et informations visuelles pour les usagers locaux (pêcheurs ,plaisanciers).
Ils travaillent en liaisons étroites avec la SNSM, les affaires maritimes , le CROSS Corsen, la gendarmerie, les pompiers, les douanes, les capitaineries des ports et bien sûr, la Marine Nationale.

Pour les missions de surveillance, les guetteurs sémaphoriques disposent de puissantes jumelles et d'un radar. Pour les communications, ils utilisent la radio VHF et tous les moyens de communication (fax, téléphone, modem).Depuis Juin1997, le sémaphore est équipé d'une station météorologique à relevés automatiques en liaison permanente avec le centre national de météo-France à Toulouse .

 


Dans le poste d'observation de Sagro, la veille permanente assurée par la Marine.
Photo François Varamo

Au Cap Sagro les guetteurs de la mer

Sept sémaphores répartis le long des côtes corses scrutent l'horizon. Au Cap Sagro, des hommes veillent 24 h sur 24 sur le canal de Corse pour une mission de service public
.  

 

Gênes, Livourne, Palerme, Suez, Tunis, Gibraltar, Marseille... Près d'une centaine de navires en provenance de tous les pays se croisent chaque jour dans le canal de Corse.

 

Affecté à la surveillance de ce carrefour maritime 24 heures sur 24, le sémaphore de Sagro, dont la tour fut construite vers 1870, se dissimule dans les hauteurs entre Erbalunga et Sisco. De là, il couvre une zone maritime d'environ 2 000 km2 qui s'étend de Macinaggio à la pointe d'Arco, jusqu'à l'ile d'Elbe, surveillant autant les eaux territoriales françaises qu'italiennes.

 

Neuf guetteurs des mers de la Marine nationale travaillent ici. Chaque jour, une équipe différente de trois marins assure la veille de 24 heures, tandis qu'une autre s'occupe de l'entretien du site et du sémaphore et que la dernière se repose.

 

Trafic intense
Ces militaires sont chargés de surveiller la navigation commerciale dans le canal de Corse. « Nous devons identifier et répertorier tous les bateaux de commerce. Si nous ne possédons aucune information, nous les interrogeons par radio pour connaître nom, nationalité, indicatif et provenance. Nous suivons leur transit sur radar et nous vérifions qu'il respecte la réglementation en vigueur en matière de zone d'exclusion de navires » explique le Maître Principal Christian Fremanger.

 

Des arrêtés préfectoraux fixent en effet les distances des côtes à respecter. Ainsi, les navires à grande vitesse (NGV) ne doivent pas se trouver à moins de 1,5 nautiques des côtes et les cargos transportant des matières dangereuses - environ 12 % du trafic - à moins de 7 nautiques, distance réduite à 5 milles au niveau du Cap Corse du fait de la présence de plusieurs iles.

 

Navires suspects
« Si un navire ne respecte pas la zone d'exclusion, nous commençons par l'interroger et lui rappeler la réglementation en vigueur. S'il se déroute, cet incident est juste répertorié. S'il ne répond pas, nous en référons à la préfecture maritime et au CROSS » affirme le chef de poste qui collabore également avec les douanes dans la lutte contre les passagers clandestins. « Nous leur signalons les navires suspects, de vieux bateaux non identifiés et se déplaçant lentement, qui ne nous répondent pas ».

 

De la même manière, lorsqu'il y a tempête ou bien avarie de machines, les marins transmettent aux autorités maritimes les demandes d'autorisation de mouillage des navires en difficulté. Et lorsqu'il est prévenu d'une pollution, le sémaphore sert encore de relais en communiquant toutes les informations nécessaires pour que soit retrouvé le responsable du dégazage sauvage.

 

Amoureux de la mer, qu'ils scrutent chaque jour à l'aide d'énormes jumelles, les guetteurs ont parfois du mal à supporter l'isolement des sémaphores, au milieu de nulle part. Certains sont des marins qui ont souhaité quitter les bateaux et faire un métier « statique ». Mais beaucoup ont choisi de travailler là par vocation, comme le maître principal Fremanger, né en Normandie d'un père marin : « J'ai passé mon service national dans un sémaphore et j'y ai fait une carrière comme on dit. C'est un métier très particulier mais participer aux opérations de sauvetage, c'est très prenant, identifier tous les navires également. Et quand on voit un dauphin, c'est un petit plus... »

Sandrine MOREL.

Lundi 12 Aout 2002

 

 

                                           


      PHOTOS DE SÉMAPHORES EN CORSE (Marine Nationale)

Image1.jpg (81313 octets)  1    scan9.jpg (60635 octets)  2  PERTUSATO.jpg (108665 octets)    PERTUSATO1.jpg (272110 octets) PERTUSATO AVANT REFONTE
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ÎLE ROUSSE

ÎLE ROUSSE 1974

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ALISTRO

8 en chantier ALISTRO 1990

10ALISTRO AVANT RECONSTITUTION

scan19.jpg (57172 octets) 13 scan19.jpg (57172 octets) 14 scan4.jpg (54247 octets)  15scan8.jpg (67204 octets)  16  PARATA1.jpg (276411 octets)  

 

LA PARATA
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SARGRO
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Photo 036.jpg (45941 octets)  Photo 045.jpg (71426 octets) la chiappa 2005 dmd2a
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CAVALLO.jpg (70598 octets)  CAVALLO1.jpg (190364 octets)  CAVALLO.jpg (60729 octets) CAVALLO
ILE SANGUINAIRES.jpg (218775 octets) ILE SANGUINAIRES

 

un site sur les photos de cartes postales de sémaphores sur le continent et en Algérie

 http://perso.wanadoo.fr/semaphores/index.htm


                                                    

HISTORIQUE DES SÉMAPHORES

 

            Constitution d'une chaîne de 3197 tours génoises disposées à vue les unes des autres et communiquant par signaux de fumée. A cette époque, 1200 tours de guet étaient postées sur les cotes de la Gaule.

            Utilisant de ces tours de guet successivement civiles et militaires suivant les situations géopolitique. En 1776 les signaux de fumée de l'époque romaine ont laissé la place à un code de communication basé sur un jeu de 13 pavillons offrant un millier de combinaisons.

            Création d'une ligne de vigies afin de prévenir toute intrusion hostile.

                Équipement d'une vigie

                    - 1 mat muni de plusieurs drisses

                    - 3 pavillons / 3 flammes

                    - 1 longue vue

                    - 1 table de signaux (pour le de décodage)

            Leur rôle unique était la transmission des alertes d'approches de forces ennemies.

 

            Création d'une ligne de 66 vigies.

                Création du sémaphore du type DUPILLON: Système de télégraphie optique inventée par l'officier d'artillerie         DUPILLON, inspire du télégraphe des frères CHAPPE, mais possédant 3 bras mobiles indépendants fixés sur un mat principal.

                Construction des sémaphores

                Signification: Issu du grec "SEMA" = signe et "PHOROS" = qui porte.

                Poste de guet équipés du sémaphore type DUPILLON, habités en permanence par 2 guetteurs. La veille s'effectue du lever au coucher du soleil. Ces sémaphores révolutionnent les transmissions en permettant le cheminement d'une information sur 500 km en moins de 4 heures.

                Il existe 55 sémaphores.

                Le changement de régime et les restrictions budgétaires de l'armée provoquent la fermeture des sémaphores.

                Réarmement des sémaphores ordonné par NAPOLÉON 1 er (cent jours)

                Réarmement partiel des sémaphores

                Réarmement de tous les sémaphores

                Le sémaphore type DUPILLON est supprimé pour la construction d'une cabine de vieille avec du matériel radio.

 

Document stirmed. marine. def .sémaphores.historique

                                                                                     signaux.jpg (107085 octets)

                                                                                     signaux1.jpg (46361 octets)

PHOTOS SEMAPHORE DE LA MORTELLA

http://cesm.free.fr/fr/album_photo_06.htm

 

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article Corse- matin du 04-01-2003 Île Rousse

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FABULEUX , ancien guetteur (4ans à Sagro et 2 ans à la Garoupe) je me suis régalé à visiter votre site , notamment la partie sur l'historique des sémaphores , peu connue meme au sein de la Royale . Encore un grand merci .
joint en fichier photos intérieur de Sagro et vues exterieures de mes 2 affectations (autorisation de les diffuser bien sur!).
 
Bien Cordialement . Patrick COULON

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reportage corse matin magazine du 09-04-2004


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Nice matin du 18 -09-2004


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CORSE MATIN DU 16-09-2005


 

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CORSE MATIN DU 28-03-2006


cap sagro.jpg (1108972 octets) LE SEMAPHORE DE CAP SAGRO OBSERVE 100 NAVIRES PAR JOUR

POINT CHAUD: Prévention, aide aux secours en mer, lutte contre les trafics en tout genre et menace terroriste sont le lot quotidien des six marins guetteurs du sémaphore de SAGRO.

Corse matin du 30 août 2006

 

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JOURNEE DU PATRIMOINE 17 SEPTEMBRE 2006

 

ILE ROUSSE.jpg (452250 octets)

----- Original Message 

Le sémaphore de L’Ile-Rousse, sentinelle de la mer

 

L’accroissement estival du trafic maritime marchand et de plaisance en Balagne, implique une vigilance accrue, de la part des sémaphores de la Marine Nationale, s’agissant notamment de la surveillance de la navigation et de la sauvegarde des vies humaines. Celui de L'Ile-Rousse n'échappe pas à la règle. Comme le souligne le Maître Stéphane Faurebrac, chef par intérim du poste de L’Ile-Rousse : « Nous relevons du commandant de la formation opérationnelle de surveillance et d'information territoriale (F.o.s.i.t Toulon). Nos missions sont de deux ordres : militaires et de service public. A ce titre, nous surveillons le plan d’eau, assurons l’écoute des fréquences de détresse, la diffusion de toute information relative à la sécurité, la participation aux opérations de sauvetage en mer mais aussi, la surveillance des incendies, etc ». Puis de poursuivre : « Pour le sauvetage, nous demeurons en liaison constante avec le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage corse (sous C.R.O.S.S), installé sur la base d'Aspretto à Ajaccio. On le sait moins mais les guetteurs sémaphoriques, ont aussi, pour rôle de prévenir jour et nuit, les pollutions maritimes, en particulier celles de navires à cargaison dangereuse. Tout comme ils participent à préserver la faune et la flore sous-marine en partenariat avec l’Ifremer et enfin, à observer les cétacés dans leur zone de contrôle. « Nous sommes également tenus de faire respecter les arrêtés de la préfecture maritime, et signaler aux administrations en charge du contrôle des navires, toute infraction constatée », conclut le patron Stéphane Faurebrac, citant l’exemple d’un Yatch, ayant récemment jeté l’ancre, sur une zone interdite au mouillage, en raison de l’existence de câbles sous-marins.

 

JPM

 

Photo : (A droite sur la photo), le maître Stéphane Faurebrac, chef par intérim du sémaphore de L’Ile-Rousse et le personnel du poste, surveillent le plan d’eau d’Ile-Rousse.

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AUTORISATION

Avec tous mes compliments et sentiments maritimes,
 
Amitié JP MAZZI

CORSE MATIN DU 03 -08-02008

 

 

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CORSE MATIN DU 12 FEVRIER 2009

 

Le sémaphore de Sagro vigie du canal de Corse

Publié le jeudi 04 novembre 2010 à 07H05

 

Le sémaphore de Sagro vigie du canal de Corse_1L'ancien casernement a été complètement rasé pour être reconstruit. La passerelle du sémaphore a été agrandie. C'est le détachement du service infrastructure de la défense de Corse, basé à Ajaccio, qui a conçu le nouveau projet qui sera terminé en mars 2010.GERARD BALDOCCHI

Le micro de la VHF crache des informations audibles par l'officier de quart. Le Méga Express de la Corsica Ferries passe au large du sémaphore de Capo Sagro et doit comme tous les navires qui empruntent le canal de Corse s'identifier auprès des soldats de la marine nationale qui occupent les lieux. Deux équipes de cinq hommes et femmes se relaient toutes les 48 heures pour assurer le bon fonctionnement du sémaphore. Depuis le début de l'année, l'ancien sémaphore qui date du XIXe siècle subit des modifications. Un grand chantier de restauration et de mise au niveau de la bâtisse a été entrepris pas le ministère des Armées propriétaire des murs et par le service infrastructure de la défense (SID). En tout, la Navale aura dépensé la somme de 2 millions d'euros pour cette entreprise de rénovation. La fin du chantier est prévue, elle, pour mars 2010.

60 bateaux par jour l'hiver une centaine l'été

Gilles Azara, premier maître et responsable du sémaphore veille au grain, même s'il n'est pas en charge du suivi du chantier. « Je donne mon point de vue en tant que sous-officier. La passerelle a été agrandie ce qui nous permettra d'installer les nouveaux matériels que nous avons en notre possession. Nous aurons un confort de travail accru et nous ne pourrons que mieux remplir nos missions. Le casernement a, lui aussi, été repensé permettant aux personnels qui assurent les gardes d'avoir une qualité de vie améliorée ».

Il faut dire que les militaires ne chôment pas loin de là. Ils surveillent dans la bande des cinq nautiques (environ 10 kilomètres) du canal de Corse à ce que le trafic passager et du fret se déroule dans les meilleures conditions. « Nous avons avant tout une mission de défense. Nous devons veiller à ce que les navires qui entrent dans nos eaux territoriales s'identifient et nous donnent les produits qu'ils transportent. L'an dernier, nous avons recensé plus de 22 000 navires dans le canal de Corse. C'est en moyenne 60 embarcations jours sur lesquelles nous devons veiller l'hiver et une centaine l'été. Les trois quarts du temps tout se passe bien. Il est très rare qu'un capitaine ne veuille pas obtempérer. Cela arrive mais dès qu'il est à quai les autorités, soit française soit italienne, se chargent de faire les vérifications nécessaires. Nous avons des radars très sophistiqués maintenant qui nous permettent de connaître avec exactitude le nom, les produits transportés par les embarcations. C'est un plus indéniables pour nos missions mais nous rentrons quand même en contact avec eux pour qu'ils nous confirment ce que nous savons déjà. »

Pour le moment les marins sont installés dans un sémaphore en préfabriqué le temps du chantier mais leur travail n'en a pas été contrarié par le déménagement. Les immenses jumelles, comme dans l'ancienne passerelle, trônent toujours au centre. Pour le premier-maître, « malgré l'aide indéniable apportée par les ordinateurs, les vieilles méthodes ne doivent pas être abandonnées bien au contraire. »

Mais le travail des marins ne se limite pas à la seule authentification des bateaux qui longent la côte orientale. Ils doivent aussi veiller à la sécurité des gens en mer. « L'an dernier, nous avons alerté les secours quand sous nos fenêtres deux canoës des mers se sont retournés. Les personnes, à cause de la forte houle, n'arrivaient plus à remonter à bord et dérivaient vers le large. Grâce à notre intervention ils ont pu être sauvés. »

Les hommes de la Navale de Sagro assument sans sourciller plusieurs missions de surveillance mais c'est à ce prix que la navigation en toute sécurité est assurée sur ce bras de mer entre Corse et Italie. Véritable vigie du canal de Corse, les avis de tempête sont rares sur Capo Sagro et la Tyrrhénienne à des allures de long fleuve tranquille grâce à l'implication des hommes du premier-maître Azara.

 

 

 

7 embarcations rapides interceptées au large des côtes corses : Le dispositif de protection efficace


Rédigé par  le Jeudi 15 Septembre 2016 à 22:29 | Modifié le Jeudi 15 Septembre 2016 - 22:52

Mercredi , le personnel de quart du sémaphore de la Marine nationale à La Chiappa en Corse-du-Sud a détecté 7 embarcations rapides en train de remonter les côtes corses à grande vitesse et en ne répondant pas aux appels VHF.


(Photo Marine nationale)
(Photo Marine nationale)

Aussitôt, le centre des opérations maritime (COM) du préfet maritime faisait décoller l’hélicoptèreSuper Puma de l’armée de l’Air, basé à  de Ventiseri-Solenzara. Celui-ci a assure le "pistage" des embarcations rapides conjointement avec la chaine sémaphorique, de la côte orientale de la Corse. 
Dans le même temps les autorités préfectorales et la gendarmerie étaient informées de la situation afin d’anticiper une éventuelle arrivée sur l’île. 

Puis le Super Puma était relayé par un avion Beechcraft de la Douane jusqu’à l’interception des sept embarcations par la vedette de la Douane DF 47, alors en opérations dans les environs, renforcée par la vedette de la douane de Bastia. 
Le contrôle effectué a en fait permis d'établir que ces embarcations rapides étaient dépêchées par un industriel afin de participer au … salon nautique de Gênes. 
Après vérification, autorisation leur était donnée de reprendre le cap sur Gênes. 


En tout cas, cette opération a permis de démontrer l’efficacité du dispositif de surveillance des approches maritimes qui repose sur la mutualisation des moyens terrestres, maritimes et aériens des administrations qui concourent à l’action de l’Etat en mer et à la Défense maritime du territoire, comme le souligne la préfecture de Méditerranée dans un communiqué/ 


7 embarcations rapides interceptées au large des côtes corses : Le dispositif de protection efficace

Inauguration du Sémaphore de la Parata : Sentinelle de la mer


Rédigé par  le Jeudi 17 Mars 2016 à 17:24 | Modifié le Jeudi 17 Mars 2016 - 17:46


Aux vingt-trois Tours Génoise datant du 16e siècle pour surveiller les côtes des invasions barbaresques, se sont ajouté quatre-vingt-dix autres pour venir en aide à la population. Deux siècles plus tard, la menace étant toujours perceptible, cent-vingt donjons ont été édifiés pour renforcer la protection. Soixante sept d’entre eux ont tenu bon et sont toujours là. Ils font l’admiration de la population et des visiteurs de part leur classement aux Monuments Historiques. On connaissait d’ailleurs leur mode de communication par signaux de feu qui était un moyen efficace de prévenir du danger en quelques heures seulement. Aujourd’hui, on connaît le rôle indispensable des sept sémaphores autour du littoral. Celui de la Parata vient d’être entièrement rénové et ressemble à une authentique figure de proue faisant face au large


L’Amiral Joly et Stéphane Sbraggia, adjoint au maire d'Ajaccio
L’Amiral Joly et Stéphane Sbraggia, adjoint au maire d'Ajaccio
L’Amiral Joly, sur place pour l’inauguration officielle du sémaphore, en présence des autorités civiles et militaires, a brièvement rappelé, dans un historique, la situation des sémaphores qui ont succédé en quelque sorte aux Tours Génoises alignées autour de notre littoral insulaire. Il en a rappelé l’utilité, le fonctionnement et l’importance face à l’ennemi : « Ce système impressionna même l’Amiral Nelson qui en fit d’ailleurs reproduire plusieurs au sein de l’Empire Britannique. Le principe étant de prévenir le débarquement des troupes Napoléoniennes. Bonaparte, puisqu’il s’agit de lui, avait justement saisi l’avantage d’une telle défense et fit créer des vigies. A partir de 1807, il les remplaça par des sémaphores. La Corse en comptait à l’époque cinq, et plus tard sept, tous stratégiquement situés : Cap Corse, Sagro, l’Ile-Rousse, Alistro, la Chiappa, Pertusato et la Parata. » 
  
Des îles Sanguinaires à la Parata… 
Le sémaphore de la Parata illustre les évolutions permanentes conduites par la marine, afin de fournir les outils les plus adaptés au service des Corses. L’histoire a débuté sur la grande ile « Mezzu mare » des Sanguinaires pour rejoindre peu après la pointe de la Parata, cela afin de moderniser son emploi et son soutien logistique. L’actuel sémaphore n’a plus rien à voir avec la maisonnette érigée en 1956 sur l’ancienne batterie d’artillerie d’avant guerre. Aujourd’hui, le sémaphore de la Parata est bel et bien entré dans le 21e siècle, au terme de deux années de travaux avec un extraordinaire résultat. Un casernement, une tour de veille d’une rare qualité, élevant de dix mètres la passerelle d’observation. Ce résultat est l’aboutissement des efforts de l’établissement d’infrastructure de la Défense de Lyon qui en est le maître d’ouvrage.          


Ce concept correspond à l’ensemble des mesures et des activités qui permettront de faire face à toutes les menaces susceptibles de venir de la mer et d’assurer la défense des droits souverains en mer et la maîtrise des risques liés à l’activité maritime. Il consiste à mettre en œuvre un  système de surveillance et d’intervention, dense le long des côtes et étendu et ponctuel au large. Cela pour assurer notamment la sûreté des approches face aux menaces de nature militaire ou terroriste; l’ordre public, la prévention des accidents et la sauvegarde des biens et des personnes; la préservation de l’environnement maritime et la protection des ressources halieutiques et la lutte contre toutes les activités illicites (narcotrafic, migrants, trafic d’armes…) 
  
La fonction garde-côtes et ses missions 
Cette posture s’inscrit dans le cadre général de la fonction  garde-côtes et constitue une part importante des missions, à savoir : La défense du territoire, lutte contre la piraterie, les trafics illicites, l’immigration, rejets et pollutions, mais aussi la prolifération des armements, la police des pêches, le contrôle des routes maritimes, le sauvetage en mer et la surveillance du milieu marin. Compte tenu de la géographie du bassin Méditerranéen, ces missions s’inscrivent naturellement dans un cadre multinational. 


Sur l’ensemble de la Méditerranée, le contrat opérationnel est ainsi décomposé : 
19 sémaphores en veille permanente dont 7 sur le littoral insulaire; 160 jours de mer d’un bâtiment de type « patrouilleur » de la Marine Nationale; 7 vedettes côtières de surveillance maritime de la Gendarmerie Maritime et de la Marine Nationale et un patrouilleur côtier de la Gendarmerie Maritime; un avion de surveillance maritime (Falcon 50) en surveillance quotidienne   
Pour l’ensemble de ces missions, 3000 marins sont engagés en métropole dans les missions permanente de protection du territoire. Soit 10% de l’ensemble des effectifs. 
  
La présence des moyens en Corse 
En ce qui concerne la présence permanente en Corse, on note la présence d’une vedette de la Gendarmerie Maritime, deux vedettes de la Douane, une vedette et deux embarcations des Affaires Maritimes, six embarcations de la Gendarmerie Départementale (brigade nautique), sept sémaphores de la marine Nationale. 
Il faut ajouter à cela la présence de remorqueurs affrétés par la Marine Nationale pour la sécurité maritime (190 jours en 2015), ainsi qu’un patrouilleur de la Gendarmerie maritime durant la saison estivale, et enfin des patrouilles régulières d’un patrouilleur de haute mer de la marine Nationale au large de la Corse. 
J.-F. V.   

Sémaphore de La Parata
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Aiguilleurs des mers

JEANNE-F. COLONNA

03/03/20020

Le chef de poste, Maitre-principal, Tony, entouré de ses adjoints, Maître Cyrille à gauche et Maître Jean-Michel à droite. Radar de navigation, jumelles et VHS, pour les communications avec les navires, sont les principales armes des guetteurs.  /  PHOTOS FLORENT SELVINI
Le chef de poste, Maitre-principal, Tony, entouré de ses adjoints, Maître Cyrille à gauche et Maître Jean-Michel à droite. Radar de navigation, jumelles et VHS, pour les communications avec les navires, sont les principales armes des guetteurs. / PHOTOS FLORENT SELVINI

Les personnels du sémaphore de la Parata ouvrent les portes de leur tour de guet pour expliquer son fonctionnement au quotidien

Les Génois ont bâti les citadelles, Napoléon Bonaparte a fondé les sémaphores. "Napoléon I er voulait savoir ce qu’il se passait en mer, pour prévenir les attaques d’armées ennemies. Il a alors demandé à son ministre de la Marine, l’amiral Décrés, de mettre en place un dispositif qui lui permettrait de surveiller les approches côtières. L’idée était aussi de pouvoir communiquer, afin que les guetteurs puissent faire remonter une alerte", détaille le chef de poste, maître-principal, Tony.

Il connaît l’histoire des sémaphores, et notamment ceux de la région ajaccienne, sur le bout des doigts. En poste depuis plus d’un an, le militaire explique les fonctions des guetteurs, les activités quotidiennes de ces hommes et femmes de l’ombre et leurs missions.

Ajaccio accueille son premier édifice en 1865. Tony, le chef de poste, reprend le fil de son histoire, toujours celle des sémaphores. "C’est un officier de l’artillerie, Charles Depillon, s’inspirant du télégraphe de Chappe, qui a inventé le système de "sémaphore". À l’époque, il diffuse un code qui peut être lu par les navires français au large et par les autres sémaphores voisins, pour permettre une diffusion rapide de l’alerte vers l’autorité maritime locale", poursuit-il à l’intérieur d’une cabine toute récente. Rapide au XIXe siècle, le système actuel est instantané.

"Les yeux du CrossMed"

Le calme règne à l’intérieur de la structure vitrée, depuis laquelle il est possible d’effleurer les îles Sanguinaires. Elles sont à portée de main. Les jours de mauvais temps, le sémaphore, comme un halo lumineux, perché sur une colline de la Parata, guide les navires environnants.

"Cette veille fait partie de nos missions en mer. Parmi elles, il y a bien sûr la sauvegarde des vies humaines et des biens. Nous apportons notre concours au CrossMed. De par notre position, nous avons une bonne visibilité que n’a pas le Cross, nous sommes ses yeux. Nous pouvons également servir de relais radio lorsque la leur ne marche pas", développe-t-il avant de donner un exemple concret. "Lors d’une ronde, je vois un jet à la dérive. J’aperçois alors une personne à 100 mètres de l’engin et une autre à 50 mètres de celle-ci. J’ai immédiatement donné l’alerte. Les deux personnes ont pu être récupérées par un bateau qui se trouvait à proximité", confie le chef de poste pour illustrer le travail des guetteurs. Ils sont aussi là pour veiller au respect des arrêtés préfectoraux : zone de navigation interdite, limitation de vitesse, zone de mouillage interdite, transit de matières dangereuses, navires de commerce à la dérive ou objet d’une avarie... "Il arrive qu’un navire ait une panne importante. Parfois, plusieurs heures, voire jours, sont nécessaires pour les réparations. L’appareil est donc stoppé en mer. C’est important que nous le sachions pour relayer l’information aux autres navires", explique un guetteur, tout en suivant un hélicoptère privé dans ses jumelles. "Les privés n’ont pas le droit de nous survoler", précise le chef de poste.

Chaque jour, ils sont trois, un chef de quart et deux opérateurs, à se relayer sur la passerelle toutes les quatre heures. Les gardes sont en général de 24 à 48 heures et peuvent parfois être de 72 heures. "Le personnel, quand il n’est pas sur la passerelle, doit aussi effectuer des tâches d’entretien, que ce soit intérieur ou extérieur, et des tâches administratives. Lors de ses permanences, il est également autonome en ce qui concerne ses repas et le couchage. Aussi, pour être un bon guetteur, il faut avoir une certaine maturité, être rigoureux et patient mais également curieux et autonome", préconise Tony.

Les sémaphores, en témoignage de leur histoire, ont également une mission militaire.

REPERES

"Le premier sémaphore de la région ajaccienne se trouvait sur l’île de Mezzu Mare, relate Tony, le chef de poste. Construit en 1865, il s’appelait le sémaphore des Sanguinaires. Deux guetteurs et leurs familles vivaient sur l’île. Cet aménagement, on le doit à Napoléon III." Le bâtiment est désarmé le 21 juillet 1955, notamment pour des raisons géographiques. Il est aussitôt remplacé, le 21 août de la même année, par le sémaphore de la Parata, installé dans une ancienne batterie côtière. Jusque dans les années 2000, la bâtisse a droit à quelques aménagements, mais le véritable ravalement de façade se fait en 2014. Chaque année, le sémaphore de la Parata suit 8 500 navires et en identifie par radio 3 500. Les guetteurs suivent également 250 mouillages par an et procèdent à une dizaine de sauvetages dans le secteur. Concernant la pêche, il y a peu d’activité pour une raison simple : "Il n’y a aucun chalutier sur Ajaccio. De plus, mis à part le cantonnement de pêche de Campomoro, de Porto et de la réserve de Scandola, nous n’avons pas de zone particulière de surveillance, si ce n’est les possibles incursions de navires de pêche étrangers qui pourraient s’aventurer dans les eaux territoriales françaises."





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